Consultante et formatrice en gestion créative et en entrepreneuriat artistique

Les freins psychologiques au développement de la carrière artistique

Les plus grands freins au développement de la carrière artistique sont souvent d’ordre psychologique.  Qu’il s’agisse de peurs, de doutes, de croyances limitantes ou de blocages, ceux-ci peuvent avoir un impact majeur sur l’avancement d’une personne et de ses projets.  Il importe donc d’apprendre à les identifier et à les dépasser pour atteindre ses buts, quels qu’ils soient.

D’emblée, les artistes et les entrepreneurs culturels doivent continuellement affronter l’inconnu, marqué par une incertitude accrue qui se décline en deux volets intrinsèquement liés:

  1. L’incertitude collective (environnementale) : un marché imprévisible (comprenant également ses différents acteurs) où il est difficile de prédire les changements et les réponses qu’il conviendrait d’y apporter;
  1. L’incertitude individuelle : une carrière aux débouchés incertains, combinée à des prises de décision qui traduisent parfois un manque d’expérience ou de connaissances liées au marché ou autres. De plus, les artistes disposent rarement (voir jamais) de toutes les informations nécessaires pour anticiper avec précision les effets de leurs actions ou de leurs stratégies. [1]

Par conséquent, aucun professionnel des arts et de la culture ne peut prévoir avec exactitude comment réagira le public à une œuvre, ce qui va générer des ventes ou encore, quels artistes et auteurs ont de réelles chances de succès.  Cette incertitude à obtenir une quelconque forme de réussite dispose tout particulièrement les professionnels des arts ou aspirants professionnels à certaines peurs et niveaux de stress. [2]

S’il est vrai que la peur et le stress qui accompagnent l’incertitude nous affectent tous différemment, les prises de décisions effectuées dans ces contextes particuliers ne sont pas sans mettre en lumière nos vulnérabilités individuelles. Néanmoins, certaines personnes savent faire preuve d’une forte capacité de résilience dans ces conditions, car « à l’image du bambou, elles plient sous le poids des contraintes ou des événements, ne meurent pas et, au contraire, prennent des risques et rebondissent pour aller plus loin et plus haut. » [3]

Selon le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, la résilience confère à ces individus une personnalité particulière, ce que j’observe chez un bon nombre d’artistes professionnels aux démarches singulières.  Pour Cyrulnik, « cette aptitude à se défendre d’abord, puis à se réparer, puis à remanier la représentation de sa blessure, nécessite la durée, comme tout processus. Ce qui ne veut pas dire invulnérabilité ».  Chez certains, le processus « peut durer toute une vie, organisant une personnalité distinctive, intéressante, créatrice et vulnérable, puisque c’est une blessure qui sert de référence ».[4]

Lorsque les difficultés et les souffrances qui peuvent en découler sont surmontées, les bénéfices sont nombreux : « l’activisme, l’altruisme, le pouvoir de rêver, une certaine philosophie face à la souffrance qui n’est ni magnifiée, ni évitée, mais qui, affrontée, finit par composer un caractère particulier ». [5]

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Certains voient donc l’incertitude comme une occasion privilégiée de croissance personnelle et de découverte de soi.   Le sociologue de l’art Pierre-Michel Menger présente aussi « l’incertitude comme un carburant de la compétition par l’originalité et l’innovation ». [6]  Ainsi, dépasser ses peurs et développer sa résilience viennent nourrir l’identité créative d’un artiste et la singularité de sa démarche, éléments de base essentiels à son positionnement sur le marché.

D’où proviennent nos peurs, nos blocages et nos croyances limitantes?

Catherine Aimelet-Périssol, médecin et psychothérapeute définit la peur comme une alerte, une sorte de signal que l’on reconnait aux diverses manifestations généralement désagréables qu’elle provoque telles que[7]  :

  • Nausées;
  • Accélérations cardiaques;
  • Sueurs froides ou transpiration excessive;
  • Anxiété;
  • Étourdissements et vertiges;
  • Insomnie;
  • Difficultés de concentrations;
  • Comportements de fuite, d’évitement;
  • Tensions, douleurs musculaires;
  • Sentiments de perte de contrôle de soi;
  • Procrastination;
  • Tremblements;
  • Etc.

D’un premier abord, le rôle fondamental de la peur est la survie. Toutefois, ce qui accompagne les manifestations physiques précédentes s’avère la plupart du temps, une pure élaboration mentale puisque la peur et l’imagination sont aussi liées.  C’est un peu comme si l’esprit s’en emparait pour se construire une histoire montée de toutes pièces, à partir de ce qui est emmagasiné dans notre mémoire.  Comme notre mental réagit en fonction de ce qu’il connait déjà, il élabore des scénarios (souvent catastrophiques), même si nous nous retrouvons face à des situations nouvelles dont il ne peut connaitre l’issue. [8]  Ces scénarios anticipés ne font, en réalité, que renforcer les peurs et les angoisses.  En d’autres mots, ils nous bloquent.  Par conséquent, nos peurs nous jouent régulièrement des tours pouvant sérieusement constituer des freins au développement de notre carrière et de nos projets. 

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Mais il n’y a pas que les peurs qui peuvent constituer de tels freins.  Il y a aussi les croyances dites « limitantes ».  Celles-ci sont souvent héritées, comme pour toutes les croyances en général, d’une culture ayant ses racines dans l’ethnicité, les idées inculquées par la famille, la religion, l’éducation, le protocole professionnel, etc.  Peu importe la provenance de nos croyances, elles génèrent toutes un certain état d’esprit. [9]  Or, certaines de ces croyances peuvent s’avérer nuisibles au développement de la carrière et des projets, souvent en raison des comportements d’autosabotage mis en place de façon inconsciente. 

En guise d’exemples, voici quelques croyances « limitantes » particulièrement répandues dans les milieux artistiques :

« Ce n’est pas possible de vivre de son travail artistique. »

« Si je m’occupe de ma promotion, de la prospection, de la vente, des dossiers, etc., je n’ai plus de temps pour créer. »

« Je ne suis pas douée pour les affaires, pour la vente, pour la promotion, avec les technologies, etc. (ou pour toutes ces réponses en même temps!). »

« Il n’y a pas de marché » ou encore, « les gens ne s’intéressent pas aux arts (ou n’ont pas les moyens financiers pour en acheter). »

« Je n’ai pas le temps, l’argent, l’espace de travail nécessaire, etc. »

Je pourrais écrire plusieurs autres exemples, mais l’idée est simplement de montrer que nous cultivons souvent des pensées dirigées vers une forme de manque qui ne servent aucunement la réalisation de nos rêves.  Plus nous croyons à ces idées « limitantes » et plus nos actions (ou l’absence d’actions) tendent (la plupart du temps inconsciemment) à faire en sorte qu’elles se prophétisent (nous donnant ainsi raison de ne pas y avoir cru). 

Bien entendu, les domaines artistiques sont particulièrement incertains et impliquent d’essuyer un certain nombre d’échecs tout au long du parcours, sans compter tous les défis à surmonter.  Néanmoins, il va de soi qu’une personne nourrissant des croyances limitantes voit ses chances de réussites pratiquement anéanties dès le départ.

Il n’est pas étonnant que de plus en plus de coachs, que ce soit dans les domaines sportifs ou autres, s’intéressent à ces croyances pour mieux accompagner leurs clients à atteindre leurs objectifs.  D’ailleurs, étant donné le nombre élevé de croyances limitantes liées à l’argent et nuisant à la gestion financière de nombreux individus, plusieurs experts financiers s’y intéressent également (notamment le célèbre auteur et homme d’affaires Robert Kiyosaki).

Aussi, il arrive fréquemment que des blessures, événements tragiques ou manques affectifs vécus à partir de la tendre enfance engendrent des blocages ayant des répercussions sur différents aspects de nos vies, notamment dans les sphères professionnelles et financières.

À ce sujet, une étude portant sur les freins psychologiques chez les dirigeants d’entreprises a démontré que, dans certains cas, la dynamique qui sous-tend la relation entre un dirigeant et son entreprise renvoie à des événements sociopsychiques.  En d’autres termes, la nature du lien entre lui et son entreprise s’avère parfois fondée sur une relation d’attachement (prenant sens au regard de son parcours de vie) pouvant conduire à rester prisonnier d’un certain nombre de déterminismes psychoaffectifs (recherche d’amour maternel par exemple) et sociofamiliaux dont la logique profonde peut échapper en grande partie à la conscience du principal intéressé.[10]

Enfin, certains blocages sont dus à des facteurs comme une volonté de changement mitigée, la peur de découvrir qui nous sommes (notamment des facettes moins glorieuses de nous-mêmes) ou encore, des craintes concernant les bénéfices et les résultats pouvant être obtenus (la récompense possible au bout des efforts et des obstacles). [11]

Choisir quelque chose, c’est renoncer à une autre

Dans son essai « Thérapie existentielle », le psychiatre Irvin Yalom insiste sur le fait que « décider d’une chose implique toujours de renoncer à une autre ».  Qu’il s’agisse d’avoir à renoncer à des activités, à des relations ou à des aspects matériels, cela nous oblige à réaliser que nous sommes les seuls responsables de nos vies.[12]

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Le psychanalyste Jacques Lacan estime quant à lui que nous sommes programmés pour confondre notre désir et celui des autres. [13]  S’il est d’accord pour dire que nous sommes bel et bien les artisans de nos vies, l’influence de l’entourage pèse incontestablement dans la balance. Par exemple, continuer d’avoir confiance en soi et demeurer motivé lorsque personne ne nous soutient n’a rien d’évident. [14]  Il importe donc d’apprendre à se défaire de l’opinion des autres et, idéalement, à s’entourer de personnes positives pour se donner une chance d’avancer.

Et si ressentir de la peur était le signe de la voie à suivre? 

Selon le scénariste américain Steven Pressfield, auteur du livre “The War of Art – Break through the blocks and win your inner creative battles”, ressentir de la peur est un excellent signe.  Pour lui, plus nous avons peur d’emprunter une voie en particulier, plus nous pouvons être sûrs qu’il s’agit de la direction à suivre.[15]

Et le degré de peur équivaut souvent à la force de la résistance que nous éprouvons à emprunter cette voie.  Par conséquent, plus nous avons peur d’une entreprise spécifique, plus nous pouvons être convaincus que cette avenue est importante pour nous et pour l’élévation de notre âme.  C’est d’ailleurs pourquoi nous ressentons autant de résistance.  Selon Pressfield, si cela ne signifiait rien pour nous, il n’y aurait tout simplement pas la présence de cette résistance. [16]

Ainsi, la peur est souvent un indicateur que nous sommes face à un territoire inexploré, face à quelque chose qui viendra secouer positivement notre vie et peut-être même, celles d’autres personnes. [17]  La peur est donc particulièrement utile pour nous permettre de réussir ce que l’on entreprend et devient même, chez certains, une source de motivation. 

Le facteur « motivation »

Qu’est-ce qui pousse des personnes plus que d’autres à dépasser leurs peurs ou à se défaire de certains blocages?

Dans un premier temps, la motivation d’une personne à entreprendre un changement dans sa vie dépend de son réel désir d’atteindre un but ou encore, du mécontentement ressenti par rapport à sa situation présente.[18]  Cette motivation se conçoit le plus souvent, soit comme une poussée qui part de l’organisme, soit comme un attrait émanant de l’objet ou du but à atteindre et qui attire l’individu.[19]

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Un aspect important du développement de la motivation humaine se trouve dans le fait qu’un résultat qui a satisfait le sujet à un moment donné du passé ne le satisfait plus aujourd’hui. [20] Ce sont « les processus de formation de buts et de projets qui représentent cette ligne ascendante du développement. Alors que le mouvement vers le but posé détend le dynamisme, le mouvement qui aboutit à la position de buts nouveaux réintroduit un état de tension ou de discordance. En d’autres mots, le mouvement ascendant qui se réalise dans la position de buts nouveaux est l’expression de la modalité générale qui caractérise la motivation humaine, à savoir la tendance à dépasser le stade atteint. Cette modalité travaille à l’intérieur des différents besoins ; elle influence et oriente l’action humaine dans la direction du progrès. » [21]

Si le risque perçu procure plus d’avantages que de mal, cela nous incite à agir. Le docteur en psychologie du risque Rémi Kouabénan Dongo emploie le terme « auto-efficacité » pour définir la perception de nos propres capacités à faire face au risque et à mobiliser nos ressources pour s’engager dans des actions destinées à s’en protéger.  Cette perception stimule la confiance, l’effort et la volonté de persévérer, malgré la présence d’obstacles. [22]

Dans un même ordre d’idées, le chercheur en apprentissage social Julian B. Rotter s’est intéressé à ce que les spécialistes du comportement humain appellent les « traits relatifs à la conception personnelle du monde ».  Dans le cadre de ses recherches, il a élaboré « un instrument de mesure permettant d’évaluer le degré d’emprise que les gens ont l’impression d’avoir sur leur propre vie. »[23]  Ainsi, certaines personnes ont nettement tendance à attribuer ce qui leur arrive à des facteurs inhérents à elles-mêmes (leurs choix, leurs compétences, etc.).  On dit de ces personnes qu’elles ont le lieu de contrôle interne.  D’autres, au contraire, ont l’impression que ce qui leur arrive est attribuable « à des forces ou des facteurs extérieurs sur lesquels elles n’ont pas d’emprise (la difficulté d’une tâche, leur entourage, le facteur chance, etc.). » [24]  Celles-ci ont plutôt le lieu de contrôle externe.

En résumé, Rotter a relevé que les personnes dont le lieu de contrôle est principalement « interne » ont souvent les caractéristiques suivantes :

  • Elles se fient davantage à leurs propres impressions, intuitions et idées;
  • Elles cherchent continuellement à développer de nouvelles compétences;
  • Le lien entre leur satisfaction professionnelle et leur rendement est souvent étroit;
  • Elles sont plus indépendantes, moins influençables et plus susceptibles d’évaluer objectivement le bien-fondé d’une information reçue;
  • Elles gèrent mieux leur temps;
  • Elles ont tendance à être plus satisfaites de leur vie.

Somme toute, les personnes dont le lieu de contrôle est interne font souvent preuve d’une plus grande motivation, notamment parce qu’elles associent plus étroitement ce qu’elles font avec ce qui leur arrive. [25] 

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Enfin, chez certains artistes particulièrement habités par leur démarche, la tension et la difficulté liées à un effort dont les chances de succès sont imprévisibles se voient « compensées par les moments exaltants de jouissance anticipée de l’aboutissement et de la réussite qui jalonnent et soutiennent le cours de l’activité. »[26]  Ces activités créatrices sont « caractérisées par une certaine fusion (et confusion) entre la recherche et le but[27]»,  devenant source de motivation, malgré les incertitudes.

Mettre en place le changement et défaire les blocages

Afin d’identifier ce qui freine ou pire encore, bloque notre réussite, il importe de procéder à un examen de conscience approfondi.  Rappelons-nous que notre façon de penser détermine nos actions et les résultats qui en découlent.  Ainsi, notre état d’esprit n’est ni plus ni moins que le plus grand obstacle à notre réussite.

Pour procéder à des changements visant à modifier notre état d’esprit et ainsi, se défaire des blocages et des croyances limitantes, il y a quatre principales étapes :

  1. La prise de conscience : pour changer quelque chose, nous devons forcément savoir qu’elle existe. Pour ce faire, il est essentiel de porter une attention lorsque nous nous sentons affectés par une manifestation provoquée par la peur.  Ensuite, nous avons intérêt à identifier si cette manifestation survient par crainte de vivre une situation de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison, d’injustice, etc.  Ces types de blessures que nous portons tous à différents degrés nous font développer des mécanismes de défense que nous avons parfois du mal à contrôler, surtout si nous n’en sommes pas conscients.  Par exemple, des comportements de fuite ou d’évitement sont souvent associés à une blessure de rejet profondément enfouie. 
  1. La compréhension : d’où provient notre mode de pensée (des croyances inculquées par des parents, un événement douloureux du passé, etc.). Dès qu’il est question de modifier des comportements bien ancrés, il est fortement recommandé de détecter les croyances et les processus de pensée sous-jacents à nos idées.[28]  Cela permet de mieux les comprendre, pour ensuite les changer;
  1. La dissociation : lorsque nous réalisons qu’un mode de pensée ne provient pas de nous (qu’il nous a été inculqué) ou qu’il ne nous convient plus, nous pouvons choisir de le laisser aller;
  1. Le reconditionnement : il s’agit de se reprogrammer pour adopter un mode de pensée qui nous correspond mieux et qui favorise notre réussite. « La répétition de propos ou d’autoverbalisations modifie notre façon de penser : elle l’affermit progressivement.  Les psychologues parlent de la loi de fréquence. » [29]

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Se mettre en action pour créer le changement

La peur fait partie intégrante du processus en création.   Par conséquent, de nouvelles craintes sont susceptibles d’apparaitre au fur et à mesure que nous nous aventurons plus loin dans un cheminement créatif.  Et à mesure que nous progressons, de nouveaux rêves et objectifs se développent.[30]  Ainsi, nous sommes constamment confrontés à des peurs et formes de résistances devant être dépassées afin d’atteindre nos buts.

Le docteur en psychologie Seymour Epstein appelle « l’inoculation graduelle au stress » un processus qui « facilite, de façon proactive ou rétroactive, la maîtrise de situations dépassant les capacités d’adaptation des individus exposés.  Selon ce chercheur, l’angoisse suscitée par un événement stressant est maîtrisée par la répétition de l’événement, initialement à petites doses et, graduellement, à plus forte intensité. » [31]

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La sensibilisation et l’habituation constituent d’ailleurs la forme d’apprentissage la plus primitive que l’on connaisse. Elle a été observée chez presque toutes les espèces vivantes. [32]  Dans une situation de blocage, une des approches les plus efficaces est de favoriser la mise en place de petites actions, dans la perspective qu’un projet ou un rêve ne peut se réaliser qu’un pas à la fois. [33]

Enfin, il a été démontré que « l’expérimentation de nouvelles actions peut modifier notre façon de percevoir, de penser, d’éprouver et d’agir.  La répétition d’actions difficiles nous permet quant à elle de nous libérer d’habitudes, d’assuétudes et d’autres troubles. » [34]  Ainsi donc, l’action nous change, car elle change la pensée.  

Certes, il arrive occasionnellement que nos peurs se réalisent.  Néanmoins, l’histoire regorge d’exemples de retentissants échecs s’étant par la suite avérés des étapes essentielles à la réalisation des plus grandes créations et découvertes de notre ère.   Cela m’amène à dire que selon l’état d’esprit cultivé, l’échec n’est parfois rien d’autre qu’une précieuse opportunité.


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Tous droits réservés.  Copyright ©  Caroline Houde. 2020

Sources:

[1] Bonneau, Martin, « Le blues de l’artiste-businessman. Les musiciens québécois face à la nouvelle économie numérique », Mémoire de maîtrise en sociologie, Sous la direction de Daniel Mercure, directeur de recherche et Jonathan Roberge, codirecteur de recherche, Université Laval, 2018, 137 pages.  En ligne, via Érudit.

[2] Ibid

[3] Reboud, Sophie et Martine Séville. « De la vulnérabilité à la résilience : développer une capacité stratégique à gérer les risques dans les PME. » Revue internationale P.M.E., volume 29, numéro 3-4, 2016, p. 27–46.  En ligne : https://doi.org/10.7202/1038331ar

[4] Cyrulnik Boris, « Manifeste pour la résilience », Spirale, 2001/2 (no 18), p. 77-82. En ligne : https://www.cairn.info/revue-spirale-2001-2-page-77.htm

[5] Ibid

[6] Menger, Pierre-Michel, « Œuvrer dans l’incertitude », L’artiste, un entrepreneur?, Collectif sous la direction du Bureau d’études de SMartBe, Les Impressions Nouvelles, SMartBe – Association professionnelle des métiers de la création, 2011, p. 145 à 159.

[7] Fresnel, Hélène, « 3 exercices pour surmonter la peur », Psychologie, mis à jour le 24 mai 2016.  En ligne : https://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Anxiete-Phobies/Articles-et-Dossiers/3-exercices-pour-surmonter-la-peur

[8] Ibid

[9] Huff, Cory, « Mindset”, ArtPal, En ligne: https://www.artpal.com/community/109/mindset

[10] Pailot, P. (1999). Freins psychologiques et transmission d’entreprise : un cadre d’analyse fondé sur la méthode biographique. Revue internationale P.M.E., 12 (3), 9–32. https://doi.org/10.7202/1008657ar (p. 26-28)

[11] Chouinard, Yvon, «Les blocages en coaching : comment les aborder », CRHA – Ordre des conseillers en ressources humaines agréées, 16 février 2015, En ligne : https://ordrecrha.org/ressources/gestion-strategique-rh/2015/02/les-blocages-en-coaching-comment-les-aborder

[12] Taubes, Isabelle, « Repérer ses blocages », Psychologie, mis à jour le 29 janvier 2014, En ligne : https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Se-realiser-en-5-etapes/Reperer-ses-blocages

[13] Ibid

[14] Ibid

[15] Pressfield, Steven, “The war of art – Break through the blocks and win your inner creative battles”, Black Irish Entertainment LLC, 2012, p. 40-41.

[16] Ibid

[17] Congdon, Lisa, « Find your artistic voice – The essential guide to working your creative magic”, Chronicle Books, 2019, 121 pages.

[18] Chouinard, Yvon, «Les blocages en coaching : comment les aborder », CRHA – Ordre des conseillers en ressources humaines agréées, 16 février 2015, En ligne : https://ordrecrha.org/ressources/gestion-strategique-rh/2015/02/les-blocages-en-coaching-comment-les-aborder

[19] Nuttin Joseph, Théorie de la motivation humaine. Du besoin au projet d’action. Presses Universitaires de France, « Psychologie d’aujourd’hui », 1996, 384 pages. ISBN : 9782130442776. URL : https://www-cairn-info.tlqprox.teluq.uquebec.ca/theorie-de-la-motivation-humaine–9782130442776.htm

[20] Ibid

[21] Ibid

[22] Kouabénan Dongo Rémi, « Chapitre 13. Des croyances aux comportements de protection. Deuxième partie: quels apports des études sur la perception des risques au diagnostic de sécurité et aux actions de prévention ? », dans : Dongo Rémi Kouabénan éd., Psychologie du risque. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Ouvertures psychologiques », 2007, p. 155-171.  En ligne: https://www-cairn-info.tlqprox.teluq.uquebec.ca/psychologie-du-risque–9782804155438-page-155.htm

[23] R, Schermerhorn, John, G. Hunt, James, N. Osborn, Richard et de Billy, Claire, « Comportement humain et organisation », 4e édition, Éditions Erpi, 2010, p. 49-50.

[24] Ibid

[25] Ibid

[26] Menger, Pierre-Michel, « Œuvrer dans l’incertitude », L’artiste, un entrepreneur?, Collectif sous la direction du Bureau d’études de SMartBe, Les Impressions Nouvelles, SMartBe – Association professionnelle des métiers de la création, 2011, p. 148.

[27] Ibid, p. 149.

[28] Van Rillaer, Jacques, « La gestion de soi », Éditions Mardaga, 2019, p. 109.

[29] Ibid, p. 156.

[30] Congdon, Lisa, « Find your artistic voice – The essential guide to working your creative magic”, Chronicle Books, 2019, 121 pages.

[31] Brunet, A. (1996). Expositions récurrentes aux événements traumatiques: inoculation ou vulnérabilité croissante? Santé mentale au Québec, 21 (1), p. 147. En ligne : https://doi.org/10.7202/032384ar

[32] Ibid

[33] Chouinard, Yvon, «Les blocages en coaching : comment les aborder », CRHA – Ordre des conseillers en ressources humaines agréées, 16 février 2015, En ligne : https://ordrecrha.org/ressources/gestion-strategique-rh/2015/02/les-blocages-en-coaching-comment-les-aborder

[34] Van Rillaer, Jacques, « La gestion de soi », Éditions Mardaga, 2019, p. 156.

3 réponses à “Les freins psychologiques au développement de la carrière artistique”

  1. Line Arsenault

    Super tout ca. J’aimerais l,imprimer pour bien tout lire. on dirait que je n’y arrive pas.

    Réponse
    • Caroline Houde

      Bonjour Madame Arsenault,
      Un grand merci! Pour imprimer l’article, je vous invite à regarder au bas complètement des sources. Il y a une section « Partager » avec plusieurs boutons. Il y en a un pour imprimer. Si jamais ça ne fonctionne toujours pas, je vous invite à m’écrire au formation@carolinehoude.com et je vous enverrai un format PDF. 😉 Au plaisir!

      Réponse
  2. Lecture en cours | Pearltrees

    […] Cette démarche ne vise pas à l'évaluation de la valeur de l'œuvre, mais à l’explication des processus psychiques intrinsèques à son élaboration. « Trouver le rapport entre les impressions de l’enfance et la destinée de l’artiste d’un côté et ses œuvres comme réactions à ces stimulations d’autre part, appartient à l’objet le plus attirant de l’examen analytique » — Freud[1] L'analyse de la réception prolonge la théorie de la Gestalt, psychologie de la forme (XXe). Bibliographie[modifier | modifier le code] Psycho : Sigmund Freud, Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, 1927? Études : Notes et références[modifier | modifier le code] Les freins psychologiques au développement de la carrière artistique | Consultante en gestion arti…. […]

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